Georges-Henry Peyrin.... Pianiste/Auteur/Compositeur

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Textes de chansons:

Boomerang Lady (Text & music:GHPeyrin )


Boomerang lady
Tout droit venue d'Australie
Gentille aborigène
Plante hallucinogène,
Tu connais les secrets de la nuit.

Boomerang lady
Panthère aux yeux de rubis,
Jolie fleur de lotus

Sous un eucalyptus
A cheval sur un okapi.

Refrain:
Tu étais rentrée dans ma vie,
Comme le soleil un jour de pluie
Tu m'as quitté le lendemain,
D'un simple geste de la main.

 



Boomerang lady
Poupée dans un safari,
T'aimais les kangourous
Beaucoup trop à mon goût,
les koalas et le chocolat.

Boomerang lady
T'es de retour à Paris,
De New-York à Tokyo,
Ton coeur est un yoyo,
En tout cas les boys en sont gaga.

Ta cabane en bambou et ton didjeridoo,
Ton boa et puis tous tes bijoux.
Tes grigris africains,tes habits de satin,
Tes cuirs et tes paniers de rotin.

P'tit bout d'humain (Text & music:GHPeyrin)

P'tit bout d'humain (bis)
J'aurai voulu prendre ta main
T'es pas resté assez longtemps
Dans le p'tit couloir vivant.

Né des amours impétueux
De deux grands enfants amoureux

Car l'Amour est inéluctable
Et les les caresses inévitables.

P'tit bout d'humain (bis)
T'as pas pu t'frayer un chemin
As-tu seulement vu la lumière
Depuis le fond de ton repaire.

Petit noyau d'intimité
Un petit grain d'éternité
Le fruit des amours de la veille,
De la Vie et de ses merveilles

P'tit bout d'humain (bis)
J'aurai voulu prendre ta main
Un échantillon de tendresse
T'es parti sans laisser d'adresse.

 

J'aurais tant voulu te connaître
J'ai bien frappé à ta fenêtre,
Mais les volets étaient fermés
Et toi ,tu t'étais envolé.

Peut-être un jour,tu reviendras
Après une nuit sous des draps
Comme il arrive parfois,

Lorsque l'amour reprends ses droits.

Petite source de bonheur
Je sentirai battre ton coeur
Tu sortiras de ton sommeil
Et contempleras le soleil.

Venu du fond de l'Univers
En orbite autour de la terre
Fruit de la Vie,fruit de l'Amour
Crois-moi,je t'aimerai toujours.

 

Arrivera-t’on à se haïr?
(Text & music:GHPeyrin 2002)

Arrivera-t’on à se haïr ?
Et à détester nos sourires,
A dynamiter tous les ponts
Qui unissent nos deux raisons
Oo oo oo oo oo

Arrivera-t’on à s’oublier ?
Dans le tourbillon des années
Poussières dans la galaxie
Balançées au gré des soucis
Arrivera-t’on à se maudire?


Oh! dis -moi comment t’oublier
Oh! révèles -moi le secret
Pour ne plus croiser ton regard
Au détour d’un train, d’une gare

Arrivera-t’on à se haïr ?
Pour ne plus avoir à souffrir
De ma tendresse de ton absence
Mieux vaut l’exil à la souffrance
Arrivera-t’on à se maudire ?

 

 

Oh! dis-moi comment t’éviter
Et surtout ne pas fréquenter
Les lieux ,les places et les temples
Que nous visitions ensemble

Arrivera-t’on à se haïr?
Sans un geste et sans un soupir
Sans un signe, sans une lettre
Sans un regret, sans un “peut-être”
Arrivera-t’on à se maudire

Sans un adieu, sans une larme
Sans faire de numéro de charme
Arrivera-t’on à se bannir?

Sans un signe, sans une lettre
sans un regret, sans un : “peut-être”
arrivera-t’on à se haïr

Kançé Kassé Cékassé (GHPeyrin)


Il lui aurait bien pris la main
Invité à causer un brin
Offert une robe en satin
Mais l'a jamais pû oser
Kançé Kassé Cékassé

Y z'auraient pû manger un bout
A la terrasse de chez Loulou,
Parler de tout et de rien,

Et puis y z'auraient bu du vin
Mais l'a jamais pu oser
Mais l'a jamais pu oser

Alors on aurait pû marcher
Le long des quais,aller chîner
Entre deux pigeons,plaisanter,
Evoquer les moments passés
Mais l'a jamais pû oser
Kançé Kassé Cékassé

 

Ah!les rouages délicats
De l'organe des grands émois
Et moi,j'ai cessé de combattre
Et mon coeur à cesser de battre
Car souffrir j'en ai plus Kassé

Kançé Kassé Cékassé

J'aurai bien encore pû l'embrasser,
Mais ma bouche a fuit ma pensée,
Et puis la serrer dans ses bras,
Mais le vide eut raison de moi
J'aurai tant voulu t'enlacer
Et puis ton corps,carresser;
Mais comment guérir du passé?
Kançé Kassé Cékassé

 

Arizona (Text & music:GHPeyrin)

Assoiffé de soleil
Le lézard se réveille, transi
Dans le froid des cités,
Tu l'a quitté 'y'a longtemps,
Longtemps,
Reste avec moi et allons,
Oh! oui,partons loin de là
En Arizona
Car c'est là-bas
Que mon coeur bat
Oh! Arizona.

T'as parcouru des mers,
Traversé des déserts brûlés
Pour la retrouver,
Chesz un chasseur de cobras,
Dans une cabane en bois,
Style Iroquois,
Ca sentait bon le tabac,
En Arizona
Car c'est là-bas
Que mon coeur bat
Oh! Arizona.

Vers les confins du monde
Sacré vagabonde,
Là-bas,là-bas
En Arizona.

 

Je ne puis aimer d'autre que toi
(Text & music:GHPeyrin)


Lorsque j'ai croisé ton regard
De jouvencelle,il était trop tard
Je j'ai pensé, "je m'égare,
Et gare à toi,dans cette histoire!.."
On s'est aimé simplement
Comme de petits enfants,
Et puis un jour,sans détours,
Notre idylle a tourné court.

Animal étrange et cruel,
Petite fille qui ensorcelle,
Ma fée lutine et rebelle,
Si ambigüe et sensuelle

J'ai éssayé d'effacer la morsure du passé
Et j'ai voulu t'oublier,
Mais voila,tu es là...

Mais,tu t'en vas
Loin là-bas,
Où vas-tu t'enfuir cette fois?

Vers un îlot perdu,
D'Islande ou de Java,

Reviens-là,tout près de moi,
Mon coeur a saigné bien des fois,
Mais je ne puis aimer
D'autre que toi.

 

 

Poèmes:

Scènes de l'eau courante (GHPeyrin)

Par l'étang qui court
Les poissons dansent,
Les bois sont denses,
L'été,tard;
Gobelets,mouches,
A la surface de l'eau,
Et dans l'eau verte
Baignent des nez nus
Far far away.

Une libellule libellée
S'affuble d'une ombrelle,
Un frelon me frôle le front,
Une mouche moche se mouche;
Guêpe s'aggripe à Papy-llon
Sur Mamy-osotis.

L'araignée peint sa dernière toile("dessins")
Qui finira comme les autres,
Détruite par des ignorants.
Ses pinçeaux en poil de mouche
Sèchent au soleil.
Elle voulait exposer dans une galerie,
M ais les fourmisdn'ont pas voulu.

Une termite fait chauffer sa marmite
Remplie de terre de la mare.
Un oiseau sort du marais-cage.
Les roseaux secouent
Leurs cheveux blancs et fous
Agaçant des myriades de moucherons
Qui s'emballent dans des rondes folles,
Tout près de l'eau.

Ca grouille dans l'eau moite.
Les grenouilles font leurs rôt d'eau,
Le criquet gratte un rondeau
Sur sa mandoline.

Du cloaque émane un crapaud
La lourdeur des sous-bois,
La faune d'un endroit,
L'Etang...

Blague en Guise de Gag (GHPeyrin)


Un Duc de Guise
Un Déguisé en Guise de Duc
Aiguise sa Dague sénégalaise
Sur le bord d'un poème.

Une Gueusebaise sa bague
Et l'avise de Douces intrigues
Le Duc Drague la Gueuse.
La Dague ,jalouse la vise.

Mais la Gueuse et ses blagues
A la Dague Déguise,le Duc,
Et elle frappe, en Guise de Gueuse,
"De Guise",le Duc,
Qui tombe au bord d'une rime.

Son confrère Gonzague,
Profite du Gag,
Pour enlever la Gueuse
Et sa bague.

La Dague ,quant à elle,
Pleure du sang,
Et ne rime plus du tout
Dans le Dos Du Duc.

 

 

Poème marocain

Retirer tes bas
Embrasser ta bouche,
matrre tes babouches

Je suis mort trois fois (GHPeyrin)

 

Par trois fois sur la terre
J’ai cotoyé l’Amour
Le superbe frisson
Illuminant les jours
Oiseau insaisissable
Inaccessible étoile
Par trois fois la colombe
Effleura le Saint Graal

 

Je suis mort trois fois
Chêne déraçiné
Pollen aux quatre vents
A jamais clairsemé
Le double de moi-même
Etre désincarné
Un amas de douleurs
Et désirs calçinés.

 

Je suis mort trois fois
Dans ma troisième mort;
Mais tel le Phénix
Renaissant de ses cendres
Je me renaît encore
A chaque jour naissant
Pour dompter la Licorne
Aux grands yeux frémissants,
La déesse, la muse
Ou simplement , la femme
Dont le coeur est pareil
A celui d’un enfant.

Ambigüe (GHPeyrin)


Ambigüe comme une lame,
Effilée comme une liane,
Le tranchant de mon désir
Sur ta peau de cachemire.

Ambigüe comme le charme,
Envôutant d'un mélodrame,
Eclatant d'un rire aigü,
Une coupe de cigüe.

Ambigüe dans son peignoir
Désinvolte et dérisoire
Insolente et sensuelle,

Elle croque un bout de canelle.

Ambigüe comme les épices,
Dans le Jardin des Délices,
Désirable aborigène
Sûre de son sratagème.

Ambigüe en bas nylon,
L'Antilope attend le Lion,
Un étrange rituel,
La gazelle était cruelle

Ambigüe comme une gifle
Aiguisée comme un récif,
Ta chair au goût de piment,
Un festin pour tes amants.

Ambigüe comme le désir
Les non-dit et les sourires,
Et ton parfum aigre-doux,
Le sérum qui rend fou.

Ambigüe comme la Mort,
Les soupçons et les remors,
L'amertume des baisers,
De cette Femme-araignée.

Anatomies (GHPeyrin)

Figure de style,
Doigts de fée,
Sexe d'Ange,
Oeil-de-perdrix,
Pied de biche,
Crève-coeur.

Homme de peu,
Figure de proue,
Tête de cuvée,
Bras de mer,
Oeil de bouillon,
Cul-de-basse-fosse,
Pied-à-terre.

Homme de main,
Fier-à-bras,
Oeil-de-boeuf,
Fesse-Mathieu,
Coupe-jarret,
Pied-à-coulisse,
Maître-queue.

Tom-pouce,
Pied de nez,
Oeil de lynx,
Main basse,
Fesse-vinaigre,
Cul-de jatte,
Pied d'estale.

Bretagne (GHPeyrin)

Bretagne,
Tes goémons,tes chalands,
Tes goëlands,tes limons,
Ton Océan,Bretagne,
qui se cambre sur tes reins,
Qui s'infiltre dans tes veines,
Qui te donne des claques amicales
Sur le dos
Pour du sable à gogo.

Océan qui s'éprend de la Lune,
Découvrant les flancs nus de ton intimité,
Maculés par des barques échouées
Et des chasseurs de Crabes Bottés,

Océan qui offre alors, le front de sa plage
Et sa tignasse ébouriffée,
D'algues géantes entreméllées,
A quelque Sirène échouée.

Bretagne,
Tes goémons,tes chalands,
Tes goëlands,tes limons,
Ton Air vivifiant,Bretagne.

La brise postillonne
Son fin crachin Breton
Qui humecte nos cheveux
Et ne laisse rien de sec;
Les mouettes ont oublié
De graisser la charnière
De leur bec.

L'Oeil (GHPeyrin)


Longtemps,l'Oeil resta fermé
Dans les entrailles de la Terre,
Lorsque les Géants vivaient encore,
Longtemps encore...
Puis l'Homme découvrit le Feu,la Roue
Et bien plus tard, la Machine à vapeur,
L'ampoule électrique, le télégraphe...

Puis,un jour,l'Oeil s'ouvrit enfin,
Et il transportait les hommes
D'émerveillement et d'admiration,
Ils communiquaient entre eux avecL'Oeil,
Et s'en servaient de messager.
Des quatres coins du globe,
De l'Inde au Congo

Mais d'années en années,
Les messages communiqués
Furent distordus par l'Oeil,
Travestissant la Vérité,
Influençant les Mentalités,
Et plus l'Oeil fonctionnait




Plus les hommes étaient hypnotisés
Par son Pouvoir et ses Excès...

Alors, cela devint de mal en pis;
L'Oeil proférait des insanités,
Mensonges,crimes,atrocités,
Scandales et futilités,
Et l'Oeil devint une Idole qu'on adore;
Et les hommes faisaient tout ce que
L'Oeil leur demandait;
Le Monde devint corrompu et pourri;
L'Oeil en dictait les Modes
Et les Principes;
Et l'Oeil vidait le Coeur et l'Esprit
De tous ceux qui l'adoraient.

C'était L'Oeil de la Connaissance
Du Bien et du Mal,
Qui se promenait
A la surface de la Terre;
Ils lui avaient donné un nom: T.V


Tranche de vie (GHPeyrin)




En un fief moyenâgeux,
Au recoin d'un cellier,
Vivait une jeune et belle tranche de pain,
Comtesse de Seigle,
A la peau dorée comme les blés;
Elle faiasit en cachète,l'objet,
Des amours passionnés
D'un bon gros Pain de Campagne,
Bourru et guerrier,
Qui n'avait pas encore osé,
Lui avouer sa flamme.

Il la voyait tous les matins,
Se parfumer,la mine enfarinée,
Se faire plus belle encore
Et plus belle ,en corps,
Tandis que lui,faisant moultes festins,
Prenait de la brioche...

Un jour il ne tint plus,
Et se décida à déclarer
Son amour à la belle:
S'agenouillant à l'entrée de la huche,
Il s'exclama:

"...O ma Mie!,
Un jour sans vous,
Est plus long qu'un jour sans pain!,
Pour vous, je terrasserai mille Dragons!,
Mille Boulangers,mille Mitrons!
Mon père était un grand Champ de Blé Sain et blond,
Ma mère était une belle Levure,
Blanche et fine,
Et point ne suis mauvais larron!
Accepteriez-vous le soutien
De mon humble quignon?.."

 

 

A ces mots,la belle comtesse
Se sentit pâlir d'effroi;
Elle n'allait tout de même pas
Offrir son corps de déesse
A ce vieux crouton!
Certes ç'eut été pire de se donner
A un Pain Noir,ou a un Pain Perdu,
Mais un Pain de Campagne,
Sans aucune culture!...ça,non!

Elle méritait mieux,
Ce qu'elle cherchait elle,
C'était un Pain Complet,
Riche et respecté,
Un Pain d'Epice et d'Ortolans
Qui la comblerait de cadeaux.

Le Brave Pain de campagne
Etait pourtant bien "une bonne pâte",
Mais il ne parvint pas à séduire
Cette mijaurée difficile...

Grand bien lui fît,
Car elle finit tartinée de beurre
Et engloutie par un Grandgousier
Lors d'un banquet,
Auquel elle avait été
Cordialement invitée,
Dans une panière dorée.

Le Pain de Campagne,quant à lui,
Pleura toutes les larmes de son coeur,
Lorsqu'il apprît la nouvelle,
Et alla se laisser mourir
Parmi ses frères estropiés,
Les Gâteaux grignotés et abandonnés
Biscuits à-moitié rongés,
Dans le cimetière des Pains Perdus,
La cour des miracles du garde-manger.


 

 

 


 

En trio Jazz/Variété Américaine avec "SUNNY BAND"

Tous les mercredis,de 19h30 à 21h et de 22h30 à 1h du matin à l'hotel Radisson/SAS

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